Tempo Latino, du fond du cœur

Tempo Latino, du fond du cœur

29 septembre 2019    
Les 26, 27 et 28 juillet 2019 à Vic-Fezensac dans le Gers, j’ai eu le plaisir et l’honneur de parrainer la 26è édition du festival "Tempo Latino". Voici l'éditorial qui a été publié dans le livret de bienvenue.

Chaque été à Vic-Fezensac le festival Tempo Latino est le rendez-vous incontournable des amoureux des musiques latines. Après 25 ans de bons et loyaux services, son directeur Eric Duffau a souhaité passer la main. Pour beaucoup d’entre nous, les concerts aux arènes d’Oscar D’León, Rubén Blades ou Willy Colón font partie de nos plus beaux souvenirs. Nous lui en serons éternellement reconnaissants.

J’entends dire souvent « Tempo, c’est plus comme avant. » C’est vrai. Les étoiles de la salsa s’éteignent au fil des ans. Où passé est l’ombre de Fania, disparus Compay Segundo, Alfredo Rodríguez, Cachao, Celia Cruz, Cheo Feliciano…

Tempo Latino, ça n’est pas que les têtes d’affiche, c’est aussi les belles surprises. Les découvertes font partie de l’ADN de Tempo. La fougue de la 33, l’allégresse de Herencia de Timbiquí, la rage de Calle 13, la puissance de Bomba Estéreo… La planète latine continue de tourner.

Certains de ces concerts, je les ai vécu pétrifié au fond du proscenium. Des musiciens que j’avais découvert au cours de mes voyages se présentaient pour la première fois devant le public des arènes. Ils s’appelaient La Excelencia, Palo! ou Bio Ritmo. En me retournant je découvrais la foule en train de chanter et de danser. Pari gagné !

Le nouveau directeur Jean-François Labit souhaite « renforcer le cœur du festival. » Une des pépites du festival cette année sera Orquesta Akokán dont le nom signifie « qui vient du cœur ». Un big band dans les arènes de Vic l’année du centenaire de Benny Moré, quel plus beau symbole pour continuer à faire battre le cœur de Tempo ?

¡Que viva la música!

Yannick Le Maintec